[Gabon]Dépénalisation de l’homosexualité : Dieudonné MINLAMA, pour une défense des us et coutumes gabonais.
L’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 et président d’Ensemble pour la République oppose à l’instar de tous les Gabonais, son refus catégorique au retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du code pénal, qui sous-entend, une dépénalisation de l’homosexualité en terre gabonaise.
Les lamentations pleuvent depuis le vote pour la modification de l’article 402 du code pénal, par les parlementaires gabonais. Ce 27 juin 2020, c’était au tour de Dieudonné MINLAMA MINTOGO, président d’Ensemble pour la République, d’adresser une fin de non-recevoir de la décision “honteuse” du parlement gabonais.
Il n’en est pas plus surpris que l’ensemble des Gabonais, tous horizons confondus, qui ont exprimé d’une même voix, la médiocrité des élus du peuple, qui ont en ces temps difficiles de crise sanitaire, préféré donner vie à “leurs impulsions bestiales” avec les risques que cela représente pour nos us et coutumes qui sont pour Dieudonné MINLAMA, des valeurs incontournables pour la marche en avant de la République.
Il faut dire que l’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016, est passé pour être un véritable défenseur des valeurs républicaines. À chacune de ses sorties médiatiques, il semble véhiculer un discours rassembleur qui puise sa source dans les fondements de la République.
Ce n’est pas rien, s’il est aujourd’hui à la tête d’un mouvement qui tente de nous le rappeler chaque jour qui passe « Ensemble pour la République ». Fort de cette vision politique patriotique, il ne pouvait corroborer pareille animosité. Il indique de fait « Les Gabonais, de tous les horizons, de toutes les ethnies, de toutes les religions, de tous les âges, et moi avec ; opposent un refus catégorique à cette démarche et désavouent en même temps le gouvernement et les députés qui ont donné quitus à cette modification ».
Au besoin de le dire, par ce refus affiché, MINLAMA MINTOGO, vient de démontrer une fois de plus, sa fibre patriotique du Gabon profond. Et c’est en cela qu’il s’est avéré depuis la fin de la dernière présidentielle, un contrepoids constructif pour le gouvernement et donc, pour la République selon que les décisions qui se prennent sont au diapason des attentes des Gabonais.
Ce qui est tout le contraire de ce vote pour la modification de l’article 402 du code pénal, qui signifie que le Gabon appartiendra à l’avenir au cercle très fermé des pays où les hommes peuvent se marier entre eux. C’est grave, pour ne dire que c’est ainsi, toute la structure de la famille qui peut en être menacée à moyen terme avec des risques de division du pays. Imaginez-vous, ceux qui seront bannis de leurs familles respectives pour appartenir à une telle idéologie inhumaine. On espère pour cela, que ce cri d’alarme lancé par Dieudonné MINLAMA MINTOGO se comporte comme la boîte à vitesse d’une voiture nous obligeant à la marche arrière. Julien Nkoghé Békalé et consorts sont mis devant leurs responsabilités devant Dieu et devant les hommes.
Alain Michel Mbinah