[Gabon]Politique : le parti Union & Solidarité présente sa logique républicaine.

Profitant de la cérémonie de présentation des vœux aux membres de son parti Union & Solidarité (US), Jean De Dieu Mouckagni IWANGOU, a situé la nouvelle organisation de l’US qui enregistre la mise en place d’un mouvement des jeunes.

« Dans toutes les cultures du monde, le passage à une nouvelle année est un moment de bonheur. Et je le souhaite d’abord pour mon parti », C’est en ces mots que Jean De Dieu Mouckagni IWANGOU, président de l’US, a ouvert son propos circonstanciel à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux organisée ce samedi 25 janvier 2020 au bas de Gué-Gué.

Le leader des Unionistes évoque ensuite les valeurs qui doivent animer tout individus, tout en précisant que celles-ci doivent être en équilibre avec le milieu. C’est le cas de la valeur de partage, qui est aussi une valeur de la majorité républicaine. « L’Union & Solidarité est un parti ouvert, à ce titre, nous avons effectué notre entrée au gouvernement. Qui peut hésiter à construire son pays ? »

Vous l’avez compris, Jean De Dieu Mouckagni IWANGOU est conscient d’avoir fait le bon choix en acceptant de rentrer dans le gouvernement. D’autant qu’il a en charge l’Enseignement Supérieur, un secteur stratégique dans l’émergence d’une grande nation.  

Pour ce dernier, les Gabonais doivent pouvoir vivre ensemble au-delà de leurs différences. Il soutient par ailleurs que le paysage politique du pays, est à refaçonner avec notamment de nouvelles figures qui viendraient l’enrichir et pourquoi pas contribuer au renforcement de certaines formations politiques. Comme c’est le cas de l’US, qui vient d’ouvrir grandement ses portes aux jeunes avec en prime la mise en place d’un mouvement de la jeunesse unioniste.

Aussi, abordant la place de la jeunesse au Gabon et au sein de son parti,  Moucjagni IWANGOU, s’est montré solidaire au jeune compatriote qui a été enlevé du côté d’Oyem, invitant ses ravisseurs à le ramener parmi ses parents. C’était un devoir pour lui, de faire allusion à ce problème qui préoccupe la société gabonaise « notre vie commence à s’arrêter le jour où nous avons le silence sur les choses graves », a-t-il soutenu.

Pour ce dernier, la vague de peur actuelle qui envahis les consciences est légitime, mais pas nécessairement fondé. IWANGOU est de ceux-là qui estiment que cette peur est orchestrée et exploiter pour déstabiliser. Car indique-t-il « un citoyen transportant ses enfants, a été battu à mort ce vendredi derniers sous le regard de ses enfants. Sa seule faute était de conduire ses enfants dans une voiture aux vitres fumées ».

Alors il lance : « Il faut combattre les enlèvements, mais il faut que cela se fasse la manière. Attention à la confusion ! », a-t-il conclu avant de présenter les membres qui composent les organes décisionnels du parti Union & Solidarité.

                                                                      Alain Michel Mbinah

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