[Gabon]Portrait d’un Manager : LEYEME Durant, un IGM combattu pour son professionnalisme

Les conflits de génération sont légions dans nos entreprises et administrations où certains jeunes managers sont parfois calomniés pour leur professionnalisme, leurs aspirations aux réformes constructives et surtout pour leur sacrifice. C’est présentement ce qui arrive à l’Inspecteur Général Adjoint de Mairie, LEYEME Durant qui est attaqué depuis plusieurs jours dans les médias au moment où ce dernier jouit de la confiance totale du Premier Citoyen de la ville. Alors à qui profite cette cabale médiatique et pourquoi s’attaque-t-on précisément à lui ?

Pour histoire, LEYEME Durant appartient à la nouvelle génération de managers gabonais passée par l’hexagone pour suivre une formation supérieure. Dans son cas, il est Diplômé de l’École Nationale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes de Montpellier (France).

Dès son retour au pays, il intègre une grande administration en l’occurrence la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC), où il sera tour à tour Inspecteur Central, puis Directeur par intérim et Chef de Service de la protection des consommateurs. Sa probité morale et son professionnalisme, seront pour lui deux atouts majeurs l’ayant permis de se distinguer parmi tant d’autres. Il est surtout porteur d’une vision dans son domaine de compétence alliant pédagogie et moralisation des mœurs des opérateurs vivants dans l’informel de façon à les gagner au circuit formel sans remue-ménage.

Il est par conséquent celui par qui on peut facilement élargir une assiette fiscale, sans toutefois susciter le sentiment de désobéissance des commerçants. Ce n’est donc pas une surprise que de voir cet homme-orchestre de la DGCC être nommé à l’Inspection Générale de la Mairie de Libreville, une institution où l’actuel Maire avait besoin des jeunes pour soutenir sa politique urbaine.

Il est pour cela depuis un an, l’Inspecteur Général Adjoint à l’Inspection Général de la Mairie de Libreville. Pourtant, c’est aussi à partir de ce moment qu’il va commencer à vivre l’injustice professionnelle au grand dam de Monsieur le Maire Central qui ignore tout de la situation « depuis un an, je n’exerçais plus mes prérogatives. J’ai eu du mal à travailler pendant toute cette période où même ma voiture de service a été mise sous cale », a confié l’actuel IGM adjoint LEYEME Durant.

Une première question s’impose : que reproche t-on à ce collaborateur dévoué dans son service?

De ce feuilleton étonnant pour le mieux qu’on puisse dire, LEYEME Durant choisira la voie de l’apaisement préférant vivre cela dans l’expectative sans jamais dire un mot jusqu’au jour où il décide de rencontrer le Premier Citoyen de la ville pour lui faire part de la maltraitance dont il était victime de sa chefferie. Et en bon manager général, c’est tout bonnement que le Maire Central va restaurer ses prérogatives au mépris des mesquineries citées plus haut.

C’est dire que depuis 3 mois seulement, LEYEME Durant a repris du service, puisqu’il a, au passage, procédé à un relifting de la programmation des brigades tout en prônant une nouvelle faisabilité auprès des opérateurs avec en prime une restauration de l’image de l’institution sur le terrain. Mieux, la productivité des brigades s’est au contraire nettement améliorée en seulement 3 mois.

Mais comme si cela ne suffisait pas, voici que commence une campagne calomnieuse dans les médias contre LEYEME Durant. Et ce, à un moment où ce dernier est rentré dans ses prérogatives et se trouve sur une bonne dynamique professionnelle. Qui est finalement contre les intérêts de la Mairie ? Car en s’attaquant frontalement à une telle cheville ouvrière de bon rendement, on voudrait faire pâtir la politique de l’institution. Surtout que cela se déroule au moment où le jeune manager jouit de la confiance de sa hiérarchie. Dans tous les cas, on serait tenté de dire que la bonne posture professionnelle actuelle de LEYEME Durant, IGM adjoint, ne plaît pas à ses détracteurs qui ont décidé de faire dans un rapport de force déloyal puis que ne pouvant se faire valoir autrement.

Ne sommes-nous pas dans une ère de méritocratie au Gabon ? Si oui, alors pourquoi de telles attaques dans un contexte où les plus hautes autorités du pays prônent pour une cohésion socio-professionnelle des Gabonais. 

 AM

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