Aussi curieux que cela puisse paraître, Jean Marie Ogandaga, ministre de l’Économie et de la relance économique est devenu l’un des membres du gouvernement pour ne pas dire le principal, qui fait l’objet d’attaque des syndicalistes des régies financières. Au point de se demander s’il n’y a pas une main noir tapis dans l’ombre derrière cette affaire.

Pour histoire, il faut dire que ces dernières semaines, ne sont pas reluisantes pour le numéro 1 de l’économie gabonaise qui depuis un certain temps fait l’objet d’une cabale savamment orchestrée par des individus non identifiés avec des desseins bien malveillants dont les principaux leaders syndicaux sont devenus des bons serviteurs. Accusations de toute nature bien entendue sans preuves probantes, cabale de dénigrement, autant de cocktail servit à Ogadanga pour un seul objectif, avoir sa tête sur un plateau en or.

De quoi faire un accident vasculaire cérébrale (AVC). Sauf que l’homme bien que touché émotionnellement, tient toujours le cap, car en cette période de crise sanitaire et économique, n’est pas manager d’un tel ministère sectoriel qui veut, mais qui peut. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la tutelle, en toute confiance l’a placé là.

Ailleurs, on discuterait de programmes et de stratégies de relance économique pour sortir le pays de cette crise qui jadis tire ses tentacules au cœur même de la pandémie de la COVID-19 et qui ne laisse aucun pays dans le monde indifférent.

Il faut croire que cette vindicte contre Jean Marie Ogandaga n’a rien à voir avec le travail ni le dialogue. Pour cause, n’y a t-il des régies financières qu’au seul ministère de l’Économie ? Pourquoi ne parler que d’un ministre alors que nous savons que dans le domaine de la collecte des ressources de l’Etat, il y a également le ministre du Budget et des comptes publics qui a la caisse ainsi que le ministre des hydrocarbures. Que cache donc cette cabale contre le ministre de l’Économie ? Est ce un problème ethno-géographique ?

Ghislain Makombaza