[Gabon]S.O.S de Grâce : Anicet Mboumbou  miyakou au chevet de la jeune fille de 13 ans en détresse.

 [Gabon]S.O.S de Grâce : Anicet Mboumbou  miyakou au chevet de la jeune fille de 13 ans en détresse.
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Suite à l’alerte de détresse lancée par grâce, la petite fille de 13 ans qui revendiquait son droit le plus absolu à l’éducation sur les antennes de gabonnews en fin de semaine, le ministre d’État à la communication numérique, Anicet Mboumbou miyakou en plein Conseil des ministres, a rapidement instruit son conseiller économique et financier, Taty Mavoungou pour s’enquérir de la situation, évaluer les besoins et envisager de facto un moyen de prise en charge rapide de la famille en détresse le vendredi au petit matin.

Rendu sur les lieux, le constat était désolant. Une chambre entrée couchée dans un état de délabrement avancée, matelas à même le sol, sans chaise ni table, les murs crépus de moisissures, un ventilateur recyclé condamné au mur ; voilà la tasse de café dont a eu droit le représentant du ministre d’Etat dépêché sur place pour la circonstance.

 Après constat, l’autorité a promis via son représentant de faire de cette situation macabre un vieux souvenir pour cette famille qui n’aura la vie sauve que grâce à la bravoure de la jeune fille de 13 ans qui a eu l’ingénieuse idée de contacter la rédaction de gabonnews et crié aux abois.

Pour joindre l’acte à la parole, le ministre d’État n’a eu d’autre choix que de remettre séance tenante une enveloppe consistante à la famille pour, a-t-il dit, un dépannage en attendant de voir dans quelle condition, envisager une meilleure prise en charge.

L’homme à la main au cœur comme on l’appelle chaleureusement, a cette façon à lui de rehausser la politique sociale prônée par l’exécutif gabonais Ali Bongo Ondimba.

Et c’est bien par ce genre d’acte épris d’altruisme, de générosité et de solidarité que l’homme se fait distinguer parmi ses paires. Pour preuve, depuis que cette affaire a été déclenché seule Anicet Mboumbou miyakou a pu mettre un peu de sourire sur le visage de la mère qui a voulu selon elle se donner la mort après avoir vu toute sa marchandise être emporté par les ingénieux soldats de la Mairie de Libreville qui visiblement ne brillent que par leur capacité à semer la terreur sur leur passage. Un genre de terreur dont la jeune veuve et mère de deux adorables petites filles a été victime.

Quoi de si difficile dans ce petit pays de moins de 2 millions d’habitants, quand on a un peu de moyens ? Comment vivre dans une maison de 5 millions le mois et prendre un petit-déjeuner à 100 mille  fcfa jour dans un restaurant, quand un Gabonais se nourrit des restes de la table de son voisin comme c’est le cas pour tous ceux-là qui ne vivent que de la décharge de la poubelle de mindoube ; situation quasi-identique à celle de cette jeune fille qui ne trouvait son pain quotidien qu’après avoir nettoyé la vaisselle de ses voisins. 

Voilà la condition inacceptable dans laquelle vivait cette famille. Une condition d’ailleurs que le patron de la communication qui n’est pas ministre des Affaires sociales a décidé de manière unilatérale de mettre un terme. Un geste louable, mais qui doit par ailleurs interpeller tous ces barons de la république.

Justin Mbatchi

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