Rentrant de France où il vient de séjourner pour des raisons de contrôle maladie, le Pasteur Georges Bruno Ngoussi se porte bien. Il était face à la presse ce vendredi 03 avril pour une déclaration sur le sujet brûlant du moment, le Covid 19. Pour ce dernier, les mesures de protection doivent s’accompagner de prière. Car la pandémie du Covid 19 est un signe des temps de l’Eternel se plaignant des égarements de son peuple ici-bas.

Le Pasteur Georges Bruno Ngoussi vient de procéder à son témoignage ce vendredi 03 avril 2020. « Le Covid 19, est un ennemi qu’on ne connaît pas. Nous ne pouvons le combattre que si nous avons les mêmes armes, et si nous sommes unis. Nos armées ne pourront gagner cette guerre, que si elles disposent de la même information », c’est en ces mots que s’est exprimés le Pasteur Georges Bruno  Ngoussi de l’église Nazareth, pour évoquer la gravité de la pandémie du coronavirus dans le monde dont les statistiques en terme de morts sont aujourd’hui comparables à celles de la Seconde Guerre mondiale.

Mais l’homme de Dieu n’est pas dupe. Il pense que l’abondance des péchés serait à l’origine de la colère de Dieu, qui voudrait par cette pandémie punir les mauvaises brebis. Celles qui se seraient égarées au fil des habitudes mondaines. Le Pasteur Georges Bruno Ngoussi fait allusion à toutes les débauches du peuple de Dieu dans un monde où la loi divine passe parfois au second plan pour certain.

Alors il veut à sa manière, en tant qu’élu de Dieu, préconiser sa solution qui est tout simplement complémentaire aux mesures édictées par le Chef de l’Etat et celles avancées par le gouvernement. Outre les mesures protectrices déjà connues : se laver régulièrement les mains avec du savon, tousser dans son coude ou sur un mouchoir jetable, le port des gants, et se tenir à un mètre d’autrui, le Pasteur Ngoussi interpelle les Gabonais pour associer la prière dans cette démarche de prévention.

Car pour se protéger indique-t-il « il faut porter un signe, un symbole de Dieu, de la même manière que Moïse avait sauvé le peuple d’Israël avec le sang de l’agneau », avant d’ajouter « il faut ensuite associer la prière », qui est pour lui deux armes essentielles pour éviter le Covid 19, une pandémie transfrontalière qui frappe telle une bombe et à chaque fois au moins 1000 morts. L’Europe ne compte plus ses disparus. Toute chose qui fait dire au Pasteur Georges Bruno Ngoussi, que l’heure est à la méditation.
                                                               Alain Michel Mbinah