[Gabon]Santé/Sécurité Alimentaire : quand San Gel empoisonne les Gabonais

Récemment, les brigades de contrôle sanitaire de la Mairie Centrale de Libreville ont épinglé l’enseignement SanGel en flagrant délit : cet entrepris vent de la volaille avarie aux consommateurs gabonais. Pourtant, il n’y a toujours pas des poursuites contre ledit opérateur quand bien même son PCA ait fait son mea-culpa. Alors là, on dit quoi ?

Il y a vraiment des choses qui n’existent qu’au Gabon. Comment peut-on continuer à ignorer une la façon de faire de l’enseigne SanGel. Elle qui n’hésite pas de vendre de la volaille avariée à ses consommateurs au profit des économies d’échelles. Ce n’est pas le citoyen qui le dit, mais les services de contrôle sanitaire de la Mairie Centrale qui ont découvert des stocks de volailles avariées dans le magasin de SanGel.

Mieux, selon Pascal N’koulou, Président du Bloc Démocratique Populaire (BD), ce qui est le plus étonnant c’est que le Directeur général de SanGel se soit opposé à l’inspection menée conjointement par les services agrées en présence des forces de l’ordre et que ce dernier n’a pas été mis aux arrêts pour obstruction à la loi.

Disons que cet épisode se déroule, alors qu’au même, il y a une vague d’arrestation dans le pays pour des raisons de détournement de fonds publics. Maintenant que ce passe t-il quand un opérateur met délibérément en danger la santé publique des  Gabonais ?

En tous les cas, on est en présence de personnes qui sont enquêtes de profitabilité extrême et dans l’un comme dans un autre, la loi doit se faire entendre.

« Et comme si cela ne suffisait pas, le PCA de cette boite d’empoisonneur  va tenir une conférence de presse pour présenter ses excuses », a indiquait Pascal N’koulou lors d’une conférence de presse ce début de semaine.

Toute la question est de savoir si au Gabon, il y a finalement des intouchables et que la loi serait, elle devenue prisonnière des lobbies financiers dans le pays.

Pascal Nkoulou que de s’étonner « non mais sans blague, ils violent la loi, empoisonnent des Gabonais. Pas de problème, on s’excuse de vous vendre des produits avariés toxiques et cancérigènes, souffrez de toutes les maladies que vous développez en consommant nos produits… ». Vous l’avez compris, la prison pour certain et une liberté d’agir pour d’autres. Est-ce vraiment ce que veut le peuple ?

Tout comme le BDP, c’est toute la communauté urbaine qui se ligue derrière la Mairie de Libreville, pour soutenir ce type d’opération qui vise à épargner les populations des supercheries des opérateurs trop mercantilistes.

                                                                      Alain Michel Mbinah

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