L’équipe Nationale féminine de football des moins de 19 ans, vient de séjourner à Marseille (France). Mais de retour de ce périple, beaucoup de choses sont dites notamment des accusations d’attouchement dévoilées par certaines joueuses en l’encontre du staff technique. Info ou Intox ?

Intox. C’est du moins ce qui a filtré ce mardi lors de la conférence de presse organisée par la Fégafoot dans son siège d’Owendo, qui a vu son Président Pierre Alain Mounguéngui condamner avec la plus grande énergie la manipulation de conscience dont certaines joueuses de l’équipe nationale des moins de 19 ans ont été victime à leur retour au Pays.

Pour histoire, le séjour de l’équipe Nationale des moins de 19 ans à Marseille n’a pas été de tout repos peut-on s’enquérir auprès du président de la Fédération. Car, en effet, côté staff technique il fallait bien garder au frais toutes les joueuses afin d’éviter certains scandales comme par le passé qui ont toujours débouché sur des fuites des joueuses. Immigration clandestine oblige. Pour cela, les passeports et téléphones portables avaient été retirés auprès des joueuses qui ont aussi eux le refus catégorique de leurs dirigeants de ne pouvoir profiter de la piscine pour des raisons de sécurité.

Mais de là à parler de viol ou d’attouchements sur des mineurs devient une affaire honteuse pour les joueuses en particulier et pour le football gabonais en général. Car comment comprendre que des pères de familles se soient livrés à par pareils actes d’incivisme ?

Une chose que Pierre Alain Mounguéngui a réfuté de facto puis que ce dernier a diligenté une enquête presto qui a tout de suite démonter des failles dans la gestion de cette information Boomerang. « Nous avons auditionné quatre filles, qui ont reconnu qu’il n’y avait pas eu d’attouchement. Par contre, elles ont affirmé que les dirigeants avaient confisqué leurs passeports et leurs portables », a indiqué Pierre Alain Mounguéngui qui ne cache plus un complot pour discréditer son management. D’autant qu’il en a profité de l’occasion pour informer les journalistes des manœuvres d’une compatriote qui aurait invité certaines joueuses à déjeuner chez elle tout en leur demandant d’affirmer les propos mensonges qui ont été relayés par un média sans aucune démarche scientifique consistant à recouper son information avant toute diffusion.

D’ailleurs, le Président de la Fédération et son équipe compte bien porter plainte dans les prochains jours pour diffamations, dans un problème où la vitesse d’exécution entreprise par la tutelle qui a tout de suite porté plainte avant de procéder à des interrogatoires auprès des parties concernées est aussi regrettable, peut-on s’enquérir auprès de la Fédération.

Aujourd’hui, tout porte à croire que la manne financière issue de la subvention de la FIFA serait la véritable pomme de discorde dès lors que la Fédération Gabonaise de Football est sommée de justifier sa gestion au niveau national quand seule la FIFA principal donateur a ce droit de vérification des comptes de la Fédération Gabonaise de Football. Et comment ne pas donner son quitus à cette fédération qui a organisé autant de championnats avec cette seule contribution de la FIFA avec en prime une qualification de l’équipe nationale féminine aux phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations ?

Par Alain Michel Mbinah