D’après le préavis de grève déposé le 21 juillet 2019 auprès de leur direction générale, les agents faisant partie du Syndicat National des Travailleurs du Secteur de l’Eau et de l’Électricité (SYNTEE+), comptent bien observer un mouvement de grève illimité dès ce début du mois de juillet prochain, s’ils n’ont pas gain de cause.

Selon les cinq points contenus dans leur cahier de charge, ils revendiquent : un audit des comptes de la période de réquisition février 2018-fevrier 2019 ; le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l’exercice 2018 en juin 2019 ; la régularisation  totale par la CNSS de la situation des pensions retraites et des indemnités journalières de maternité du personnel  SEEG en juin 2019 ;  l’annulation de l’application de la taxe de 7 %  dénommée « contribution pour les ordures ménagères » à indexer sur les factures d’électricité des clients SEEG, pour finir l’évaluation héliportée des agents accidentés dans les exploitations reculées pour une prise en charge rapide avec création ou réhabilitation des infirmeries sur les sites de  Tchimbélé,  Kinguéélé et Poubara.

La direction de cette société a deux semaines pour satisfaire ces travailleurs, sans quoi, le pays tout entier connaîtra encore quelques perturbations liées à celle-ci. Après l’expulsion de Veolia, l’on, du moins l’ensemble des Gabonais et même les travailleurs de cette société pensaient certainement que les problèmes de dame SEEG se réduiraient. La grève de ces agents qui se profile à l’horizon, montre que malgré que les hommes passent à la tête de cette société, les problèmes demeurent toujours les mêmes. Bernard Gervais De Souza, arrivé à la tête de la SEEG en avril dernier, a donc du pain sur la planche pour apaiser les tensions au sein de cette maison. 

EM.