[Gabon]Société/Journée Internationale : les violences faites aux femmes préoccupent.

La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, s’organise cette année sous le thème « tous unis, d’ici 2030 pour mettre fin à l’égard des violences faites aux femmes ». Une occasion donnée à l’ONG Malachie et l’association Génération Égalité, pour lancer une vaste campagne de sensibilisation dénommée « 16 jours d’activisme ».

Le Gabon est l’un des pays en Afrique qui a su mettre en œuvre tout un arsenal juridico-administratif pour promouvoir et protéger les droits de la femme. On se rappellera encore de la loi sur les quotas, qui permet justement d’avoir plus de femmes dans les instances décisionnelles du pays. « Mais ce n’est pas tout, il faut aussi savoir promouvoir ce cadre juridique favorable à la protection des droits de la femme », a prévenu Pepesy Ogouliguéndé, Président de l’ONG Malachie devant la presse nationale et internationale à l’occasion du lancement de la campagne « 16 jours d’activisme pour lutter contre les violences faites aux femmes ».

Et pour cause, on ne peut occulter les nombreux cas de viol et d’agressions physiques à l’égard des femmes dans le monde et particulièrement au Gabon où malgré les avancées du cadre juridique à ce sujet « les statistiques sont encore terrifiantes », a commenté la présidente de l’ONG Malachie. Il faut au Gabon renforcer les garde-fous pour notamment mieux prévenir les violences faites aux femmes.

Et ces 16 jours d’activisme dans le cadre la journée internationale du genre, symbolisent aussi le crime contre 16 jeunes étudiantes dans une université, une réalité, qui ne peut échapper à la société civile gabonaise dont les actes sont manifestes dans la sauvegarde des droits des femmes. « Nous avons eu l’opportunité de bénéficier d’un programme porté par la Première Dame et le Chef de l’État, pour se rappeler de l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes », a indiqué OTOUNGA Michelle, DG aux affaires sociales.

Aujourd’hui, ce que souhaite la société civile gabonaise, c’est de ne plus s’arrêter sur le constat de la victimisation des femmes.

Elle veut des mesures pour sanctionner les fautifs dans les délais et encadrer les victimes. « Il faut que les jeunes filles soient renseignées de l’existence de structures, pour leur prise en charge », a renchérit OTOUNGA Michelle.

Ces 16 jours d’activisme sont donc une occasion pour continuer à sensibiliser à travers plusieurs activités. Et selon Claude Ogouliguéndé, chargé en communication de l’ONG Malachie, il y aura entre autres : une campagne de sensibilisation dans les établissements scolaires, car indique-t-elle, « c’est en investissant dans la petite enfance qu’on arrivera à briser les clivages ».

Il faut dire que ce mouvement des femmes prévoit également organiser le 07 décembre prochain, une journée de sensibilisation au profit des journalistes qui doivent en retour réaliser des enquêtes sur les violences faites aux femmes. Mais nul doute que c’est la journée de sensibilisation sur les instruments juridiques dont dispose le Gabon dans ce domaine, qui va cristalliser les consciences, à côté duquel on peut aussi retenir d’ores et déjà la grande marche des femmes sportives prévue pour ce samedi prochain avec pour point de rassemblement le PK 5 de Libreville.

                                                                        Alain Michel Mbinah

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