Manager de renom international pour avoir dirigé une grande institution bancaire panafricaine pendant des années, Michael Adendé peut aujourd’hui se considérer comme le pompier appelé pour impulser le redressement de la poste S.A., mais alors que ce processus est sur la bonne voie, voici que celui qui en est l’artisan se trouve harceler au point de faire monter sa famille au créneau, laquelle dénonce par ailleurs la désinformation alimentée par une certaine presse de plume légère.

Le Président Directeur Général de la Poste SA, Michael Adandé, a été interpellé dans un proche passé par les éléments de la Brigade de Gendarmerie du Camps Roux où un de ses ex-agents a porté plainte contre lui aux motifs de non-versement des salaires, alors que ce dernier venait semble t-il de purger 18 mois de prison pour détournement des fonds de l’entreprise en redressement.

Pour précision, Dame Nkama et trois de ses ex-Co-détenus réclament le versement de la totalité des salaires correspondant aux mois passés en prison. Quand on sait qu’une disposition gouvernementale indique que tout travailleur doit pouvoir justifier son salaire en se rendant tous les jours du mois à son lieu de travail.

Au regard de ce qui précède, on se pose les questions sur les fondements de l’interpellation de Michael Adendé pour des faits qui tiennent plus d’un complot fomenté contre sa personne et qui mettent en relief plus l’idée de vengeance de ses trois ex-agents à travers leur réseau de connaissance dans l’administration judiciaire.

Par ailleurs, programmée son arrestation un vendredi, n’a semble t-il un autre but que de faire passer un mauvais week-end au PDG de la Poste SA qui du reste, n’est pas responsable de l’emprisonnement des trois ex-agents aux motifs de détournement de fonds. Car cette prison est consécutive à l’injonction du gouvernement au PDG de la Poste SA de porter plainte contre l’ancien PDG, Alfred  Mabicka  aujourd’hui en fuite en France et ses complices.

Michael Adendé sera pour ainsi relaxé, car n’ayant pas citation directe dans les faits qui lui sont reprochés. Et l’on ne peut que s’étonner de sa récente interpellation aux motifs que ce dernier aurait acquis une voiture et un terrain dans Libreville. J’allais dire quoi de plus normal, qu’un ex-directeur d’une grande banque panafricaine puisse se permettre d’avoir un terrain chez lui et une voiture pour sa mobilité ?

Aujourd’hui, la famille du PDG de la poste est outrée que leur fils soit traîné de la sorte, lui qui a tout laissé pour servir son pays. Est-ce la meilleure des manières pour remercier ceux qui œuvrent chaque jour à l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens par leur travail ?

                                                                       Alain Michel