[Gabon]Société : Une maison pour promouvoir la paix et la réconciliation
Œuvre de 27 associations toutes membres de l’Union des Associations de la Société Civile (UGASC) dont le présidium est assuré par le professeur Koumba Bouassa Apollinaire, cette maison qui bénéficie également du soutien de l’UNESCO militera pour la paix et la réconciliation.
La Maison de la Paix et la Réconciliation logée au 5e étage du complexe de la réussite sis à Awendjé, sera un lieu de dialogue social permanent qui tombe à point nommé en l’absence de la médiation de la république rôle resté vacant après qu’Emmanuel ISSOZE NGONDE ait refusé d’en assurer les missions.
Toute chose qui permet de saluer cette initiative matérialisée avec l’engagement complémentaire de 27 associations de la société civile membres de l’UGASC et soutenu de près par l’UNESCO qui a dépêché un de ses collaborateurs en l’occurrence Jean Claude Engo Bekui pour assister à la cérémonie inaugurale.
Loin d’être une démarche vaine, cette maison de la paix peut d’ores et déjà se considérer comme une priorité pour un pays comme le Gabon emprunt à une véritable cassure sociale après la crise poste-électorale de 2016. Les divergences d’opinion touchent depuis toutes les couches de la société gabonaise, un contexte va donner toute sa légitimité à la maison de la paix de la réconciliation. « il faut se réveiller. L’heure est à une prise de conscience pour une paix durable au Gabon », a déclaré dans la foulée de l’acte inaugural de cette maison le professeur Koumba Bouassa Apollinaire, ancien sénateur de la république et président du présidium de l’UGASC.
Les missions de la maison de la paix de la réconciliation sont toutes trouvées, puisque cette structure va également étendre son influence aux différents conjugaux en privilégiant les règlements à l’amiable « il y a quelque temps un couple au bord d’une crise de séparation est venue me voir, et j’ai pu les réconcilier là où le dialogue n’était plus possible. Aujourd’hui, ils ont accouché d’un enfant qui porte mon nom », a confié le professeur Koumba Bouassa, comme pour décrire toute la place d’une telle structure arbitrale.
En fait, on parle d’un projet qui est dans le sillage du manifeste 2000 dont les visées portaient aussi sur la préservation de la paix. Après son inauguration, place désormais à l’effectivité de son action.
Alain Michel Mbinah Mbinah