La coordinatrice nationale du sport scolaire et universitaire, Géraldine Roberts, a procédé ce jeudi 23 janvier 2020, au lancement du championnat scolaire et universitaire. Et ce, après plus de 15 ans de disette pour toucher à près de 200 établissements représentant 300 000 élèves (source ministère).

« Nous allons puiser dans ce championnat scolaire et universitaire, pour avoir un vivier des équipes nationales », ces mots très prometteurs sont ceux de Géraldine Roberts, ancienne internationale gabonaise en France dans le Basketball professionnel et aujourd’hui coordinatrice nationale du championnat scolaire et universitaire.

Dans cet entendement, elle reprend la pensée du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qui pense qu’il était temps de remettre sur pied le championnat scolaire et universitaire afin de lutter contre l’oisiveté des jeunes et lutter contre certains fléaux telle que la consommation du cobolos en milieu scolaire.

Cette compétition va donc permettre aux jeunes apprenants de se sentir concerné et donc moins délaisser, comme s’en est le cas actuellement.

Par ailleurs, c’est aussi un retour au forceps par rapport à la durée écoulée avec la dernière édition de l’OGSU, qui permettra d’alimenter les équipes nationales dans bien de domaines sportifs. Ali Bongo Ondimba qui a pratiqué du sport notamment le football dans son jeune âge, a vu juste en réactualisant le sport scolaire et universitaire.

Ne reste plus qu’à se demander qu’en sera-t-il sur le matériel, voir l’équipement qui accompagnera cette compétition aux ambitions débordantes. « Le plus important est la compétition en elle-même. J’ai commencé le Basketball à Raponda Walker à Port-Gentil, où nous avions un ballon pour les entraînements et un ballon pour les matchs, mais pourtant cela ne pas empêcher de devenir une internationale gabonaise », a expliqué Géraldine Roberts, visiblement convaincu que ce qui fait le sportif, c’est d’abord sa détermination

Et d’enchaîner  avec : « tout n’est pas parfait, nous allons apprendre de nos manquements pour améliorer le championnat scolaire et universitaire l’année prochaine ».

Et pour cause, le sport véhicule des valeurs qui sont aujourd’hui à la portée de main des jeunes. Il faille donc à ces derniers de le comprendre sans toutefois compromettre l’éducation scolaire. C’est à ce titre, que la coordinatrice nationale se donne pour engagement de militer au côté des gouvernants, pour rénover les structures sportives dans les différents établissements, pour que le sport scolaire et universitaire soit un vivier de premier plan.

Alain Michel Mbinah