[Gabon]Transports : qui en veut à Anatole  Kabounou Onkoni ?

La direction générale des transports terrestres, est habituée à vivre un jeu de chaise musicale, qui a plus ou moins retrouvé une stabilité avec la nomination d’Anatole Kabounou Onkoni en poste depuis 3 ans. Et contrairement à ses prédécesseurs ayant choisi les déclarations pompeuses à l’action, lui, a décidé d’être discret et de faire parler son expertise au service de la Direction générale des transports terrestres. Une direction aux nombreuses missions et tentaculaires à plusieurs autres administrations. Mais qui est ce manager ? Et pourquoi cette machination ?

Ingénieur et diplômé de l’ENA, Anatole Kabounou est un pur produit de la nouvelle classe de managers gabonais, dont le profil de technocrate peut intéresser moult secteurs de l’économie. Il peut pour cela se considérer comme un globe trotteur de la haute administration gabonaise, pour avoir été tour à tour, directeur de cabinet au ministère de l’Agriculture, directeur de cabinet au ministère de la Défense nationale, puis secrétaire exécutif à l’ARTEF.

Cette pluridisciplinarité est un gage d’expérience, qui doit servir dans des domaines où l’orthodoxie des pratiques est souvent empreinte d’amateurisme. C’est le cas de la direction générale des transports, qui a la particularité de rouler dans plusieurs directions au point d’avoir des ramifications administratives avec bien d’autres secteurs de l’économie.

Outre le fait qu’elle délivre les documents de transports, elle a également pour mission de réduire les accidents en ayant une participation active dans tous les programmes destinés à l’éducation des usagers de la route.

C’est pour ainsi dire une direction, qui traite de toutes les questions de politiques publiques en matière de transports terrestres, tout en assurant une meilleure coordination avec les autres modes de transports. On parle donc d’une direction « mastodonte » au cœur d’un important arsenal juridique, qui mérite un grand sens de discernement au moment d’aborder sa mise en œuvre.

Toute chose qui fait dire qu’on ne peut en l’espace de trois ans, parvenir à solutionner tous les problèmes particulièrement, ceux qui sont ancrés dans les mœurs professionnelles comme dans le domaine du contrôle technique, où cette solution doit engager tous les opérateurs dans une mise à niveau de leurs différentes structures, en vue d’imposer une informatisation des procédures. Et donc, d’arriver à maîtriser la chaîne de production documentaire en réduisant au maximum les erreurs humaines. « Nous sommes conscients qu’on devra passer par là, mais il faille encore sensibiliser d’abord les professionnels sur cette nécessité, pour qu’ils ne vivent pas cela comme une contrainte de plus », a souligné dans la foulée d’une interview, Anatole Kabounou Onkoni, Directeur général des transports terrestres.

On ne peut que s’étonner des critiques peut reluisantes qui fusent à son égard concernant particulièrement sa discrétion, quand on sait qu’au Gabon les discours pompeux sont à l’avenir décriés par le peuple.

Anatole Kabounou Onkoni, est convaincu que c’est dans le calme et la réserve qu’on peut trouver des solutions et faire avancer une telle super direction vers des objectifs escomptés dont notamment la mise sous verrous  des mauvaises pratiques. C’est là tout le bien qu’on lui souhaite. Mais de grâce, laissons travailler en toute quiétude ceux qui ont la confiance des plus haute autorités, pour une émergence sectorielle.

Ghislain Makamboza pour Gabon quotidien

0 Reviews ( 0 out of 0 )

Write a Review

0 Reviews ( 0 out of 0 )

Write a Review

Articles Connexes

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *