[Gabon]Travaux Publics : le mauvais état des routes lié au manque d’engins

Le dialogue social est en panne de confiance au Ministère des Travaux Publics, où le SynaproBTP-AT a protesté ce vendredi 03 janvier 2020 pour demander une prise en compte des problèmes des agents de ce département et parmi lesquels, le manque d’outil de travail.

 

« Le problème de la route n’est pas pris en compte par les autorités gabonaises », ce verbatim est celui de JOHN Sidoine CHOLO, Secrétaire Général du SynaproBTP-AT qui était monté au créneau ce vendredi 03 janvier 2020 en raison d’un dialogue social mis en mal par le Secrétariat Général du Ministère des Travaux Public, s’est-on enquis auprès des agents de ce ministère.

Le Synapro-BTP-AT avait convenu avec sa tutelle de la poursuite du dialogue social sur la base de quatre points. Mais à ce jour aucun des points au menu des revendications n’a été respecté par leur management, d’où la convocation d’une assemblée générale en cette fin de semaine qui a permis notamment de comprendre que les problèmes des routes gabonaises sont liés à leur manque d’entretien. « Le gouvernement ne prend pas au sérieux le problème de la route et préfère faire appel à des entreprises externes pour lancer des travaux », a indiqué John Sidoine CHOLO.

Selon le Secrétaire Général du Synapro-BTP-AT, cette situation occasionnerait une tension sur la trésorerie du Ministère des Travaux Public où il semblerait qu’il y ait aujourd’hui des ministres qui sont nommés pour faire deux semaines à sa tête alors qu’il s’agit d’un grand département de souveraineté, pouvait encore l’expliquer John Sidoine CHOLO dans un langage plein de comédie comme si cela suffisait pour banaliser l’amateurisme actuel dans la  gestion des problèmes de la route au Gabon.

Selon ce dernier, la priorité actuelle serait dans l’achat d’engins lourds et légers de BTP afin de donner plus de pragmatisme aux interventions des agents du ministère du travail publics, notamment dans le domaine de l’entretien des routes.

Dans cet ordre d’idée, il va s’en dire que la route nationale 1 n’a pas reçu d’entretien depuis près de 9 ans. Ce qui peut s’avérer de trop, quand on sait les nombreuses fréquences sur cette voie unique pour relier la capitale à l’intérieur du pays. Mieux, il n’y aurait plus d’engins TP dans toutes les divisons des travaux publics sur toute l’étendue du territoire.

Ceci permet d’illustrer au mieux l’état des routes gabonaises et par ricochet de s’interroger sur une chose : comment peut-on disposer d’autant de personnel dans les travaux publics et ne pas leur donner un outil de travail conséquent à la hauteur de la tâche ?

                                                                        Alain Michel Mbinah

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