Le ministre de la pêche et de l’économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue a procédé ce lundi 23 janvier à la cérémonie de réouverture du Centre d’Appui à la Pêche Artisanale de Libreville (Capal) et parallèlement à l’ouverture d’un stage de formation au profit des transformateurs de poisson dans le domaine de l’écaillage du poisson. Un acte qui rend les activités de la pêche à nouveau possible au large de Libreville.

Fermé depuis 2015, le corridor de la pêche de l’estuaire du komo est une zone poissonneuse située entre Libreville et la Pointe Denis qui avait été interdite aux pêcheurs pour des raisons de sécurité.  Aujourd’hui, cette autorisation de réouverture permettra de renforcer les opérations du Capal, qui recevra des produits de la mer, mais surtout de professionnaliser ce secteur de la pêche, pourvoyeur d’emplois en formant les jeunes gabonais aux différentes techniques de dépeçage : étêté, éviscéré, en filet, etc.

Une formation qui intervient en effet alors que les produits tirés de cette activité sont de plus en plus disponibles dans les supermarchés et en demande par l’industrie florissante de la restauration. Près de 2000 écailleurs dans toute l’étendue du territoire bénéficieront de cette formation selon le ministre.

Cependant, cette zone reste sous haute surveillance du ministère de l’Économie Maritime qui envisage d’y réglementer les activités de la pêche en limitant le nombre de bateaux ou de pirogues. Il prévoit aussi de lancer dans les prochains jours une campagne d’interdiction de la pêche dans des zones non précisées.

La rédaction