Libreville, 15 septembre 2025. Le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance a ouvert, ce week-end, un atelier de formation dédié aux femmes candidates aux élections législatives et locales prévues pour le 27 septembre 2025. La cérémonie protocolaire a été présidée par la ministre Élodie Diane Fouefoué épouse Sandjoh, en présence de sa collègue de la Défense nationale et des représentants du système des Nations unies.
Organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet atelier répond à l’orientation du président de la République, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui encourage une plus grande implication des femmes dans la vie politique nationale. L’objectif est clair : renforcer la participation féminine aux instances décisionnelles et faire de la gouvernance gabonaise un modèle d’équilibre et d’inclusivité.
À travers ce cadre d’échanges et de renforcement de capacités, le ministère entend promouvoir l’égalité des chances et la représentativité équitable du genre, mais aussi valoriser le leadership féminin dans un contexte électoral décisif. L’initiative vise notamment à doter les participantes d’outils concrets en matière de stratégie électorale, de communication politique et de mobilisation citoyenne.
« Former les femmes candidates, surtout à la veille d’un scrutin, c’est leur donner les moyens de réussir et de convaincre, mais aussi d’apporter une offre politique crédible et en phase avec les aspirations de nos concitoyens », a souligné la ministre Élodie Sandjoh.
Cet atelier s’inscrit dans une dynamique plus large de consolidation de la démocratie participative, où femmes et hommes contribuent ensemble à définir les grandes orientations de la nation. En misant sur une gouvernance inclusive, le gouvernement affirme sa volonté d’assurer non seulement la stabilité politique, mais aussi le progrès social.
Pour les participantes, cette formation représente une opportunité unique de se préparer aux enjeux électoraux et de renforcer leur positionnement dans un environnement politique compétitif. Au-delà des échéances du 27 septembre, elle ouvre la voie à une participation féminine plus affirmée dans la gestion des affaires publiques.
Ainsi, cet atelier constitue bien plus qu’une simple rencontre de formation : il symbolise une étape décisive vers l’autonomisation politique des femmes et la construction d’une société gabonaise plus juste et égalitaire.
Justin Mbatchi
