À Lambaréné, au cœur du Moyen-Ogooué, un projet structurant pour l’avenir de l’environnement vient de voir le jour. Le 19 août 2025, le Ministre de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, Mays Mouissi, a signé un protocole d’accord avec Maurel & Prom Gabon SA, représentée par son Directeur Général, Issempedjeno Ngaka.
Cet accord, d’un montant de 100 millions FCFA, se veut plus qu’un simple geste financier : il incarne la volonté conjointe de l’État et du secteur privé de travailler main dans la main pour protéger l’environnement et préparer l’avenir.
Une brigade au service des populations
La construction et l’équipement d’une brigade de l’environnement dans la province permettront de renforcer la surveillance des écosystèmes, de prévenir les infractions liées aux ressources naturelles et de garantir une meilleure proximité des services publics auprès des populations locales. Cette implantation à Lambaréné constitue une réponse concrète à une demande croissante de protection des espaces naturels, dans une région où la pression sur l’environnement s’accroît avec l’activité économique.
Miser sur la jeunesse et le transfert de compétences
Le projet inclut aussi un programme d’immersion professionnelle pour 5 jeunes Gabonais ou agents du ministère. Cette démarche vise à doter la jeunesse de savoir-faire techniques concrets dans la gestion de l’environnement, tout en renforçant les capacités opérationnelles de l’administration. Ce volet formation traduit une vision de long terme : préparer une relève compétente et ancrée dans les réalités du pays.
Vers une gouvernance partagée de l’environnement
La signature de ce protocole illustre l’importance croissante des partenariats public-privé dans le secteur environnemental. En mobilisant les ressources et l’expertise d’un opérateur économique comme Maurel & Prom, l’État s’assure de moyens accrus pour relever le défi de la durabilité.
Pour les populations, il s’agit d’un signal fort : la protection de l’environnement n’est plus un discours, mais une action concrète qui se traduit par des infrastructures et des opportunités de formation.
En somme, ce projet marque une étape importante dans la territorialisation des politiques environnementales au Gabon et démontre que la coopération entre acteurs publics et privés peut générer des bénéfices directs pour les citoyens, pour la nature et pour l’avenir commun.













