Les députés de la 14ᵉ législature ont porté Régis Onanga Ndiaye à la tête de l’Assemblée nationale, au terme de leur séance inaugurale au Palais Léon-Mba, à Libreville. Diplomate de carrière et ancien ministre des Affaires étrangères, il devient le premier président de l’Assemblée de la Ve République gabonaise.
Hier, lundi 17 novembre 2025, l’hémicycle du Palais Léon-Mba a retrouvé toute sa solennité. Réunis pour leur première séance après les législatives, les députés ont choisi Régis Onanga Ndiaye pour présider l’Assemblée nationale. Candidat unique, soutenu par la majorité, il a obtenu un large plébiscite, qui confirme le poids de sa formation politique et la confiance placée en lui au sommet de l’État.
Élu député d’Etimboué, dans l’Ogooué-Maritime, sous la bannière de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le parti du chef de l’État, le nouveau président de l’Assemblée arrive au perchoir avec une longue expérience de l’appareil d’État. Diplomate de carrière, ancien ambassadeur et ministre des Affaires étrangères, il connaît aussi bien les rouages internes de l’administration que les dossiers internationaux.
Son élection intervient dans le contexte particulier de la Ve République, née de la nouvelle Constitution adoptée après la période de transition. L’Assemblée nationale tourne ainsi la page du cadre transitoire pour redevenir une chambre pleinement politique, appelée à examiner les textes qui baliseront les prochaines années : réformes institutionnelles, organisation de la vie publique, réponses aux attentes sociales.
Dans sa première prise de parole, Régis Onanga Ndiaye a insisté sur le « sérieux » et le « travail » qui doivent désormais caractériser la nouvelle législature. Il a promis une Assemblée plus attentive aux préoccupations des Gabonais, notamment en matière de coût de la vie, d’emploi et de qualité des services publics. Il a également appelé les députés à dépasser les réflexes de campagne pour installer une culture de débat apaisé au sein de l’hémicycle.
Reste à savoir comment cette promesse se traduira dans les faits. Avec une majorité très largement acquise au pouvoir, l’Assemblée nationale sera observée sur sa capacité à jouer pleinement son rôle : contrôler l’action gouvernementale, améliorer les textes et rendre visible le travail législatif.
À Régis Onanga Ndiaye revient désormais la tâche de donner un rythme, un ton et une crédibilité à cette nouvelle étape de la vie institutionnelle gabonaise, sous le regard attentif des citoyens.













