Le Palais Rénovation a servi, hier, de cadre à une audience particulièrement attendue par de nombreux assurés sociaux. Le Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu le Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), le Dr Olivier Rebienot Pellegrin, accompagné de la Ministre des Affaires sociales et de l’Inclusion, Mme Nadine Anato.
Au cœur des échanges : la reprise effective du paiement de plusieurs prestations sociales suspendues depuis 2017, notamment les indemnités de maternité et les pensions de vieillesse. Une suspension longue de huit années, qui a pesé sur de très nombreuses familles, souvent confrontées à une double vulnérabilité : l’absence de droits légitimes et les difficultés économiques du quotidien.
Une décision à fort impact social
Selon le point présenté par le Directeur général de la CNSS au Chef de l’État, les opérations de rattrapage et de régularisation sont désormais enclenchées, avec un suivi rapproché de la nouvelle équipe dirigeante. Le rétablissement des paiements marque une étape importante dans la remise en ordre de l’institution, en cohérence avec la volonté du Gouvernement de restaurer la confiance dans le système de protection sociale.
Pour de nombreuses mères en attente d’indemnités de maternité, ou pour des retraités dont la pension représente parfois la seule ressource stable, cette annonce n’est pas qu’un signal administratif : elle représente une bouffée d’oxygène, une reconnaissance de leurs droits, et la fin d’une attente trop longtemps subie.
Une orientation présidentielle assumée
En recevant les responsables de la CNSS et du ministère de tutelle, le Président Oligui Nguema a réaffirmé une ligne claire : celle d’un État garant de la justice sociale et de la protection des plus vulnérables. La reprise des prestations n’est pas seulement une mesure technique ; elle s’inscrit dans une volonté politique plus large, celle de reconstruire un système de sécurité sociale plus juste, plus efficace et plus humain.
Cette dynamique traduit également le choix du Chef de l’État d’actionner des réformes structurelles, en responsabilisant les administrations publiques et en exigeant des résultats mesurables au bénéfice des Gabonais.
Un soulagement attendu et un chantier encore vaste
Si cette avancée constitue une étape majeure, elle ouvre aussi un champ d’attentes : garantir la continuité des paiements, sécuriser les procédures internes, moderniser la gestion, et renforcer la transparence dans le traitement des dossiers. Les équipes de la CNSS sont engagées dans ce travail de fond, avec l’appui du Gouvernement.
Pour l’heure, la satisfaction prime. La reprise des prestations sociales suspendues depuis 2017 est perçue comme un geste fort envers les assurés, un signe de stabilité et un retour à la normalité administrative. Surtout, elle redonne une visibilité essentielle à des familles dont la dignité dépend souvent de ces droits sociaux.
En restaurant ces prestations, le Président de la République envoie un message clair : la sécurité sociale n’est pas un privilège, mais un droit. Un droit que l’État s’engage à protéger et à rendre pleinement effectif, au service des Gabonais.













