Chaque année, le 26 mai résonne d’une émotion particulière. C’est la Journée mondiale des orphelins du sida, une date qui nous rappelle qu’au-delà des chiffres et des politiques, il y a des vies : des enfants, privés de leurs repères, confrontés trop tôt à l’absence, à la précarité, parfois à l’oubli.
En ce jour symbolique, le Gouvernement gabonais, à travers le ministère de la Famille, a tenu à réaffirmer son engagement envers ces enfants que la vie a durement éprouvés. Sous le thème porteur d’espérance : « Solidarité nationale et engagement collectif pour le bien-être des orphelins », les autorités appellent à une prise de conscience collective et à une mobilisation concrète pour redonner à ces jeunes Gabonais ce que la maladie leur a arraché : la chaleur d’un foyer, l’accès à l’éducation, la sécurité, mais surtout, la possibilité de rêver à nouveau.
Dans son discours, le ministère de la Famille a souligné que cet engagement s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui fait du bien-être des plus vulnérables une priorité nationale. L’accent est mis sur des politiques sociales inclusives, des partenariats durables, et un accompagnement à la fois institutionnel et humain.
Mais au-delà des institutions, c’est toute la nation qui est appelée à se lever. Car il ne s’agit pas seulement d’une journée de commémoration, mais d’un véritable appel à la conscience. Chacun, à son niveau, peut être acteur de changement. Une main tendue, un soutien scolaire, un mot d’encouragement… autant de gestes simples qui peuvent transformer la vie d’un orphelin.
« Ensemble, bâtissons une société plus juste et solidaire », martèle le communiqué officiel. Ces mots résonnent comme un engagement collectif à faire du Gabon un pays où aucun enfant ne grandit seul, abandonné à son sort.
Aujourd’hui, la mémoire des absents devient le socle d’un combat pour les vivants. Pour que chaque orphelin, malgré l’épreuve, puisse croire en l’avenir. Et pour que la solidarité, loin d’être un concept, devienne une réalité vécue, ressentie, partagée.
